Le sport augmente les contraintes fonctionnelles
Il existe différentes manières d’aborder la pratique sportive : pour le plaisir, pour l’hygiène de vie, pour maigrir, pour se défouler, pour performer, pour gagner sa vie.
La pratique sportive cherche à utiliser les capacités physiques dans la limite de l’agréable ou du supportable, mais finalement tout dépend de l’intention que l’on veut y mettre.
L’intention peut être différente, mais la pratique du geste sportif se déroulera toujours de la même manière.
Quelle que soit la pratique sportive, il faut donc impérativement que les réflexes posturaux soient parfaitement automatisés. Sinon il y aura un inconfort et des douleurs chroniques fonctionnelles pendant et/ou après le sport.
Si les automatismes posturaux ne sont en place, le sportif va faire attention à tous ses gestes et entrer dans un fonctionnement d’hypercontrôle.
L’hypercontrôle peut être envisageable dans le sport loisir au risque de perdre la sensation de plaisir, mais cela peut être risqué dans le sport performance ou chez les professionnels qui risquent la rupture physique et/ou émotionnelle.
« Je n’arrive pas à faire du sport » …….. » Je n’aime pas le sport ».
On dit que pour être en bonne santé, il faut faire du sport. Mais encore faut-il en être capable. Faire du sport, c’est forcer notre biomécanique fonctionnelle à de fortes contraintes.
Si notre biomécanique présente des dysfonctions, des douleurs apparaissent dès le moindre effort et cela deviendra une barrière à la pratique sportive.
L’inaptitude fonctionnelle peut laisser croire que l’on n’aime pas le sport. J’ai souvent observé des enfants qui disaient ne pas aimer le sport et qui, suite à un traitement postural, ont changé d’avis… bizarre.